top of page

Mélatonine, hormones surrénaliennes et hypervigilence

Mélatonine - hormones surrénaliennes (cortisol)


La relation au stress, aux réactions dites de survie sont en relation étroite avec la mélatonine.

Quand le taux de cortisol augmente celui de la mélatonine diminue.


Quand vous êtes stressé ou en situation d'insécurité pour votre survie (extérieur ou intérieur ) vous avez du mal à vous endormir voir cela devient impossible.


Cette notion de survie date de nos origines où il valait mieux courir/fuir ou se battre ou veiller à notre survie lors d'un danger imminent ou instinctif, que d'aller dormir !


C'est notre héritage et notre fonctionnement archaïque.


Hors à l'heure actuelle les prédateurs ont changés de forme et de contexte mais sont toujours bel et bien là dans nos reactions chimiques.


Cela s'appelle l'état de vigilance.

Dans l'état de vigilance nous tournons à plein régime nos hormones surrénaliennes et organes associés.


À court terme cela nous permet de survivre ou de sortir d'une situation délicate mais de rester constamment en état de vigilance nous amène tout droit vers l'hypervigilence.


L'hypervigilence est un état où il est difficile de sortir, la mélatonine est au plus bas (la sérotonine aussi), nous avons perdu notre boussole circadienne, notre repos profond qui nous est vital.


Plus on reste dans cet état et plus cet état prend de place amenant avec lui toutes les pathologies de surrénales épuisées et système nerveux k.o


Le burn out est tout proche.


Pour être clair, une fois passé en état d'hypervigilence, il y a une dépendance aux hormones du stress qui se créer dans notre organisme (mental et émotionnel, une boucle ).


Aussi incroyable que celà puisse paraître, notre organisme à enregistré les shoot d'adrénaline, de noradrénaline et de cortisol libérés en situation de survie.


(Il y a un lien profond avec les anciens ou présentement sportifs de hauts niveaux, quand j'accompagne une maman sportive ou anciennement sportive, inévitablement il y a ce terrain de dépendance hormonale)


Cette dépendance est profonde. Quand la personne, sortie de l'état d'urgence, veut se poser et recouvrer une stabilité, son état émotionnel le lui empêche, ses pathologies de manque aussi, et elle déclenchera par elle même des situations difficiles pour retomber dans des shoots hormonaux.


C'est comme cela que se créer une boucle infernal de violence inconsciente envers soi-même et son entourage.


Toit l'art est de trouver des palliatifs à cette dépendance pour faire baisser ce taux de cortisol pour que le taux de melatonine et sérotonine augmente.


L'homéostasie de l'organisme revient peu à peu, et nous retrouvons l'énergie de mettre en place des choses pour sortir de cette mauvaise passe et prendre grand soin de nous.


Il est particulièrement important de comprendre que dans cet état d'hypervigilence très fréquemment il y a un épuisement profond, et dans un tel épuisement et de dépendance hormonale la personne n'a absolument pas l'énergie mentale, émotionnel et physique de mettre des choses en place par elle même, ni même de suivre des conseils qui lui demande de l'énergie en plus.


En tant que personne dans L'hypervigilence, sachez que c'est tout à fait normal et que vous avez besoin de soutien, de beaucoup d'écoute, et de véritable solution de repos et de régénération.

Il y a urgence, car l'étape d'après sera bien plus compliqué à gérer.

Si vous êtes dans cette situation c'est que vous avez fait le job, vous vois êtes sortie d'un passage difficile, ou vous avez prit très grand soin de personnes proche ou que sais-je.

C'est à votre tour maintenant de recharger les batteries.


En tant que thérapeute ou professionnel accompagnant des personnes en hypervigilence, sachez que c'est juste impossible de faire une liste de traitements ou modification d'hygiène de vie à rallonge après l'anamnèse.

Impossible aussi de lui conseiller différents professionnels de santé/bien-être (max 1) à aller voir ou des activités bien être à aller faire.

Vous allez l'envoyez tout droit au burn out.


C'est important, capital de le comprendre.

C'est important aussi de passer la main quand on ne sait justement pas comment s'adapter à ce cas particulier et extrêmement sensible.

Il faut avoir de solides connaissances, de l'expérience et un recul thérapeutique conséquent.


On retrouve beaucoup de cas d'hypervigilence en cas de choc post traumatique, dans l'expérience de la maternité, et dans le harcèlement.


En tant qu'accompagnante à la parentalité j'y suis extrement vigilente lors de mes accompagnements, la meilleure chose à faire est la prévention.


Quand nous sommes dans l'expérience (trauma, maternité, harcèlement, les trois à la fois..) il est très difficile de prévenir avec notre propre esprit critique de nous même et la situation.


Être au courant de ce processus est une des clefs en or dans la vie menstruelle d'une femme, d'un couple, d'un.e adolescent.e etc..


Le véritable repos, sans écrans ni petites lumières, la capacité à discerner un danger lattent en se faisant entourer, prévenir toutes anémie, fatigue poussée, déminéralisation, sur-activité surrénalienne sont les bases d'une bonne transmission.


Le cycle menstruel étant directement relié à la glande pinéale (mélatonine / sérotonine ) font des femmes des pionnières et magnifiques apprentis de l'instinct à sonner l'alarme, alors qu'il est encore temps.


Passer outre la pression sociale, et savoir dire stop, pause, temps mort, ou encore "j'ai besoin d'aide".


La mélatonine est aussi celle qui active la fonction neuroprotectrice dans le cerveau.


D'où la très grande difficulté des parents des bébés qui mettent des années à trouver leur rythme nocturne.


Prévenir, et prévenir encore.


Il y a tout un bouquet de solutions et de soutiens pour garder au bon taux de mélatonine malgrès la difficulté rencontrée.


Et si L'hypervigilence et la dépendance est déjà installé, il y a urgence à se faire soutenir, mais une fois fait en quelques semaines on remarque déjà de net amélioration 😊.

Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Pas encore de mots-clés.
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page