Adapter l'infini
- Fleur Donzel-Gargand
- 5 sept. 2019
- 3 min de lecture
Tsunami vacances-rentrée se tassant doucement, je prends un temps pour imager ce qui nous entoure, nous traverse, nous chuchote.

Par un temps moisi, vent, froid et petite pluie (quelle belle fin d'été..) je suis allé nager au lac.
En ce moment j'ai besoin d'immensité. Je ne supporte aucune limite.
Au bout d'une heure je ne sens plus trop mes doigts. Mais je m'éclate.
Je suis seule, déjà quand il fait beau les personnes ne dépassent pas, en général, les trois mètres du bord, mais alors avec ce temps j'ai juste le lac pour moi.
Je m'amuse, j'ondule, je vais grimper les bords de lac, je vais voir les fonds.
Et je croise un couple, bonnet, combi, ballon rouge, lunettes du turfu.
Ils ne m'ont même pas vu .
Tête dans le guidon (enfin dans les vagues), en crowl, à envoyer du gros.
J'ai toujours été une puriste. En aviron rien entre ma rame et mes mains, les ampoules ça se travaille.
Ici la même, je suis cheveux détachés, pas de lunettes, pas de combi. Rien entre ma peau et l'eau.
Je suis fasciné par ceux qui s'adapte au froid en nageant dans les eaux à moins de cinq degrés.
L'adaptabilité.
Voilà de quoi je veux vous parler ces jours.
Les limites.
Ce pour quoi vous faite les choses, et comment vous les faites.
La notion de liberté : être libre, autonome et responsable de soi.
Être constamment sur le fil de l'adaptabilité qui penche d'un côté sur le contrôle et de l'autre l'inconscience.
La conscience que vous mettez dans votre recherche de liberté.
À quel moment la peur d'immensité vous prend ?
À l'heure de la rentrée, des bullets journals, de l'organisation, des cadres, des assis sur ta chaise plus bouger, des petites choses, matérielles, importantes certes, mais pas unique en modèle..
Se souvenir que de l'autre côté de la balance se trouve l'immensité, la totale liberté d'être, l'absence de limite, l’imprégnation, le tout, est salvateur.
Être adaptable.
L'eau est froide ? C'est ok. Il pleut ? C'est ok.
Je cherche, j'apprends, je découvre, j'expérimente, et je m'adapte.
Cette observation de souplesse d'esprit est présente dans chaque instant de votre vie, à chaque activité, chaque tuile qui vous tombe sur la tête et chaque bonheur, chaque changement.
Apprendre à être souple c'est apprendre à vivre en conscience.
Et c'est se donner les moyens de faire absolument tout ce qu'on voudrait faire, tout ce dont on rêve et qui nous fait vibrer.
Cela demande de la rigueur, du travail, du temps, de l'investissement, de l’énergie.
Cela demande de créer de toutes pièces sa sécurité intérieure, sans se reposer sur une autre, pour x raison.
D'aller à la rencontre de ses limitations, de ses peurs, et de les transcender.
L’Ode à la simplicité. Impressionnante machine de surconsommation cet espace de rentrée.
Soyez curieux, posez-vous des questions, et retournez-les sous tous les angles.
Vous avez envie de faire quelque chose ? Faites-le.
On vous dit que ce n'est pas possible ? Pour qui, pour quoi ?
Vous avez envie mais cela vous fait peur ? Super ! Belle occasion d'une grande expérience avec vous-même !
Osez vous briser. Éclatez-vous sur le rocher de la conscience. Ouvrez les cadenas.
Douceur, bienveillance, et respect de soi. Des petites et grandes choses.
Mais allez-y, allez-y franchement.
Affranchissez-vous.
Je vous souhaite une belle rentrée, un magnifique mois de septembre, une souplesse infinie, des moments uniques avec vous-même, des moments parfaits avec les autres et une joie d’imprégnation de ces énergies salvatrices de ces semaines.

Fleur Donzel-Gargand Thérapeute Ayurvédique et Naturopathe en santé des femmes Gestion naturelle de la fertilité Physiologie du cycle féminin, maternité et naissance Rites de passage et transmission
*photo Paulabonet sur insta