PARTAGE - TRADITION
- Fleur Donzel-Gargand
- 20 déc. 2018
- 3 min de lecture

En ces jours de fête, approche la pleine lune, approche le solstice d'hiver, approche la nuit de la Mère, approche la nuit de Noël ainsi que les 12 jours d'un autre temps...
J'invite chaque femme à un temps de repos cette semaine.
Beaucoup de choses certainement entre les enfants, le travail, la famille, les joies ou stress des préparations festives, les difficultés émotionnelles, financières, et pour certaine le vide, c'est ok aussi comme cela.
Quoique ce soit qui vous prenne, je vous invite à tout poser quelques minutes (heures ? <3) par jour avant ce solstice d'hiver.
En ce 21 décembre (presque 22) vient la nuit de la « pause du soleil », de la nature en pleine obscurité pendant qu'à l’intérieur explose la lumière, la fécondité (créativité à l'origine). C'est aussi le jour des morts, de la sagesse et de la guérison.
Car nous pouvons mourir à plein de chose, l'important est de renaître de ses cendres. Cendres justement que l'on récupéra de la cheminée qui aura brûlé en cette nuit d'ombre et de lumière.
N'oublions pas que nous, femme, expérimentons tous les mois cette mort et cette naissance, nous sommes à l'aise dans cette bascule, nous sommes chez nous.
Tout comme nous nous reposons à dose d'introspection pendant nos menstruations, posons nous et faisons une petite infusion de notre année, de nos ombres expérimentées, de nos lumières cachées et apparentes. Révélons à nous-mêmes ce qui nous empêche d'avancer et laissons les brûler dans ce feu de solstice afin d'être, comme le gui nous indique, guéri de nos blessures passées.

Le 20 décembre est un jour riche de sens, où il est question d'inconscient, d'absence, ce qui manque à nos vies qui nous fait espérer, agir et survivre. On peut sentir la solitude vertigineuse, le vide absolu dans son plein de densité.
Effrayante puissance que cela et dont nous connaissons bien les formes, l'essence en étant sa sublimation.
Il n'en est pas moins qu'il faille passer par une certaine mort pour renaître au vide, au nouveau, à une nouvelle vie, un nouvel univers du moi.
Avec plus ou moins d'intensité ces jours sont certainement remuants tout de même à échelle de chacun.e.
Se poser en sentant ce qui nous fait du bien dans ces jours de dons, car le Père Noël c'est bien mais n'oublions pas d'où l'on vient.
Nous venons de ce feu de ces jours, de ce vide et cette pause nécessaire, de ce partage de cœur, ces réunions au coin du feu à lire de belles histoires, aux saveurs épicés et chaudes, à l'enfant dans nos bras, et à ceux qui ont été là.
Cela s'étend à largeur de bras et bien au-delà. Ces jours intenses, ce ciel extraordinaire de ces jours couvre tous les enfants qui sont dessous, n'oublions personne, même pas nous.
Ainsi nous pourrons savourer les 12 jours suivant le 25 décembre. Ces douze jours qui différencient le calendrier lunaire et le calendrier solaire. Douze, les Quatre points cardinaux multipliés aux Trois girations en spirale, l'origine de l'espace-temps, par ce mariage de chiffres donnant un nombre d'action.
Rien que ça vous me direz lol
Prenons donc le temps d'un bon chocolat chaud aux épices, avec nous-mêmes, et n'oublions pas que les anciens prenaient aussi l'espace de noter le temps de ces douze jours afin de prédire la météo de l'année à venir..
Et nous femme inspirons pour expirer nos instincts et prédictions sur nos vécus et à vivre.
Pendant cette profonde respiration, on se retrouve vendredi pour ce ciel fabuleux de pleine lune.

Fleur Donzel-Gargand Thérapeute Ayurvédique et Naturopathe en santé des femmes Gestion naturelle de la fertilité Physiologie du cycle féminin, maternité et naissance Rites de passage et transmission